Perec

« De temps à autre, il est bon qu’un poète, que n’effraie pas l’air raréfié des cimes, ose s’élever  au dessus du vulgaire pour, dans un souffle épique, exalter notre aujourd’hui ».

 

Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour. 

 

 

Ce numéro peut être commandé auprès du Jardin d'Essai.

 

 

JE ME SOUVIENS...

 

 

Je me souviens de l’époque où j’ai lu Perec pour la 1ère fois.

 

Je me souviens que j’étais très jeune et que le livre, c’était Les Choses.

Je me souviens que c’était au collège et que c’était une lecture imposée.

 

Je me souviens avoir adoré plus tard Espèces d’espace.

Je me souviens de ce regard acéré sur les choses qui nous entourent et où s’inscrivent nos traces.

 

Je me souviens avoir immédiatement aimé Penser/Classer.

Je me souviens avoir alors classé dans ma tête pour mieux penser

le monde dans llequel j’étais.

 

Je me souviens avoir intégré un jour l’Association Perec.

Je me souviens de ne pas y être restée.

 

Je me souviens des réunions dans les locaux

de la Bibliothèque de l’Arsenal, métro Sully-Morland, à Paris.

 

Je me souviens tout particulièrement sur la place,

de la sculpture de Rimbaud cherchant à attraper ses pieds.

Je me souviens que je ne connaissais pas le nom du sculpteur et que je croyais à tort que le sculpteur était hongrois...

Je me souviens de Verlaine.

 

Je me souviens du Salon de la Revue de l’année 1998.

Je me souviens que les Revues étaient alors intégrées au Salon du Livre à la Porte de Versailles, en mars.

 

Je me souviens du stand du Jardin d’Essai.

Je me souviens de Simone Balazard, cette année-là.

 

Je me souviens de ma première « commande » et du moment où Simone me proposa d’écrire un texte sur Georges Perec.

 

Je me souviens que cette proposition me combla de joie.

 

Je me souviens que je voulais alors écrire tout un livre sur Perec.

 

Je me souviens de ce projet, mis de côté, rangé dans un coin de ma mémoire…

 

 

 

 

« J’ai cherché Perec, je cherche encore. Je lis, je relis, je découvre, j’écoute, et je regarde. »...

 

P. Toussaint-Porte, Le Jardin d’Essai, N°11 Revue, 1998

 

 

 

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